Les charmes du Noël d’Halloween

Nous sommes la première semaine de novembre, je devrais boucler mon bilan du mois comme toute bloggeuse consciencieuse qui se respecte mais à la place j’hésite entre film de Noël sur TF1 et série horrifique sur Netflix.

(je ne suis pas sûre d’être une bloggeuse consciencieuse qui se respecte mais si mon expérience m’a appris une chose c’est que le le bon fond audiovisuel est nécessaire pour un article de qualité)

Novembre, c’est le mois du cul entre deux chaises : on n’a pas eu le temps de finir nos bonbons d’Halloween et les 145862 films d’horreur mis de côté sur à peu près toutes les plateformes possibles qu’on est déjà bombardé de décorations de Noël, de calendriers de l’Avent et de films où tout le monde finit par pécho sous 15 mètres de neige dans la magnifique ville de Snow Cake.

Et là, entre deux bonbons à la gélatine de porc de marque distributeur, j’ai eu une révélation, de celle qui pousse à créer des églises et des interdits alimentaires au nom de la religion : pourquoi ne pas faire un mashup qui unirait le meilleur des deux mondes ?

Pourquoi toujours opposer les tripes apparentes d’Halloween avec les Kelly célibattantes qui tombent amoureuses du John local à chemise de bûcheron ? Pourquoi devoir choisir entre le diabète lié à l’abus de sucreries et celui causé par l’intoxication à la guimauve qui imprègne chaque minute de chaque téléfilm de Noël ?

Genres cinématographiques de tous les pays, unissez- vous !

Comme mon inspiration s’est enflammée dès que l’idée (et le sucre) ont atteint mon cerveau, je vous livre mes premières idées de scénario, n’hésitez pas à faire une petite dédicace si vous en transformez une en blockbuster :

 

La magie sanglante de Noël

 

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Le pitch : Charlotte est une jeune journaliste qui cherche à faire ses preuves dans le grand quotidien new-yorkais dans lequel elle travaille. Elle est envoyée dans la petite ville de Snow Fields faire un article sur la boulangerie locale, spécialisé dans les roulés à la cannelle sans cannelle.

Dépitée à l’idée de passer Noël en province (Charlotte a des origines parisiennes), elle tire la tronche jusqu’à sa rencontre avec Nate, le boucher/électricien/plombier/bûcheron/chauffeur Uber de la région.

Leur relation semble des plus prometteuses jusqu’au jour où Charlotte fait la plus horrible des découvertes… Nate fournit la boucherie locale avec la viande des randonneurs qui se perdent dans les bois autour de la ville ! Dans une optique écologiste de zéro déchet, il utilise également leurs peaux pour faire les abat-jours vendus dans la boutique de souvenirs du centre-ville et leurs os pour ses sculptures post-modernes.

D’autant plus que ça semble être une longue tradition familiale, au vu de tous les squelettes dans le placard (littéralement) présent dans la penderie de sa mère…

Charlotte arrivera-t-elle à passer outre ? Saura-t-elle lui pardonner voire mieux, partager son hobby ? Pourra-t-elle mettre de côté ses convictions végétariennes par amour ? L’esprit de Noël sera-t-il plus fort que la sociopathie ?

 

 

Jingle hell

 

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Le pitch : Becky est une jeune femme pétillante et volontaire qui apporte la joie et la bonne humeur à toutes les personnes de son entourage : sa meilleure amie Trisha, son voisin Abraham, un veuf grincheux au cœur d’or ou encore Louise, la fleuriste du bout de la rue.

Dévastée par la rupture d’avec son compagnon Richard après l’infidélité de ce dernier avec Jessica, sa secrétaire blonde à gros seins, et la faillite de sa boutique de cupcakes ouzbeks, elle décide de se mettre au vert quelques temps.

Accompagnée de plusieurs amies elle choisit de retourner dans la maison de son enfance, une grande ferme située à la périphérie de la ville de Snow Angel dans laquelle d’étranges évènements ont encore lieu…

Alors que ses amies disparaissent les unes après les autres, que les murs saignent régulièrement, que d’étranges bruits se font entendre dans la cave et le grenier et que des fantômes à cheveux gras se promènent comme s’ils étaient chez eux, Becky se laisse peu à peu charmer par la barbe et le pick-up de Brian, son voisin charpentier bourru mais attachant qui pratique des exorcismes entre deux constructions de maison.

Le cœur de Becky se trouverait-il finalement à Snow Angel ? Brian arrivera-t-il à exorciser la maison de sa bien-aimée pour leur offrir un nouveau nid douillet ? L’esprit de Noël sortira-t-il vainqueur de son affrontement avec les fantômes à cheveux gras ? Y a-t-il  un marché pour les cupcakes ouzbeks à Snow Angel ? Les amies de Becky devaient-elles vraiment mourir dans d’horribles souffrances juste pour lui permettre de trouver l’amour ?

 

 

Snow Alien

 

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Le pitch : Genocidator est la forme de vie extra-terrestre la plus meurtrière de toute, un prédateur sanguinaire qui n’a d’autres buts que le meurtre et la violence. Doté de dents et des griffes acérées, d’une mâchoire d’acier, d’une endurance infatigable et d’une force surhumaine, il fait passer Predator pour un gentil nounours designé par Dinsey.

Alors qu’il vient de poser sa soucoupe volante dans les environs de la charmante bourgade de Snow Heaven pour tuer, détruire et piller (soit une journée normale dans la vie d’un Genocidator), il tombe sur Katie, une mère célibataire de trois enfants qui ne se remet toujours pas du décès de son mari lors d’un tragique accident de kite-surf sur herbe.

Il préfère tuer, détruire et piller la grange de son voisin, l’horrible Jason qui fait tout pour la virer de sa maison afin de faire construire plusieurs immeubles sur son terrain. Mais à faire le zouave dans la neige en pleine nuit pour sauver la veuve et les trois orphelins, il finit par se choper un bon gros rhume des familles et est donc à deux doigts de mourir (puisque c’est un Genocidator masculin). Katie le trouve en allant promener son labrador Santa et décide de le ramener chez elle pour le soigner.

(à Heaven la générosité et l’empathie envers son prochain s’appliquent à tous, sauf peut-être les Noirs, les Arabes, les Juifs et les homosexuels)

Alors qu’il se remet difficilement de son nez bouché, ces deux êtres que tout oppose vont finir inexorablement par se rapprocher…

Mais l’amour peut-il dépasser la barrière de l’espèce ? Les enfants de Katie accepteront-ils d’avoir un beau-père de l’espace ? Genocidator a-t-il un avenir sur Terre ? Quelle entreprise reconnaîtra ses capacités à tuer, détruire et piller à leur juste valeur ? Et surtout, un alien peut-il être sincèrement touché par l’esprit de Noël ?

 

J’espère que ces scénarios vous inspireront autant que moi, vive le mashup Noël/Halloween ! Bonne soirée à tou.te.s !

7 commentaires sur “Les charmes du Noël d’Halloween

  1. Je peux participer à la campagne de financement Hurlule à hauteur de 20 centimes si tu te lances dans la réalisation de ces futurs films cultes de Noël 😉
    En attendant leur sortie, mon top 3 des films de Noël: 1. Die hard. 2. Die Hard 2. 3.Gremlins (les autres Die Hard se passent même pas à Noël, c’est un scandale! Où est l’esprit de Noël si on ne prend pas 2h pour admirer Bruce trucider du terroriste, franchement?)

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      1. Toutes ces explosions et ces scénars tenant sur un demi-timbre poste ne feraient pas partie de la saga? On m’aurait donc menti?!

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